Vice-versa

Publié le par Lucy

Les vacances, c'est aussi le retour à une vie culturelle!

Dans la tête de Riley, fillette de onze ans, les émotions (Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur) se disputent le contrôle des réactions de cette dernière et gèrent sa mémoire et ses souvenirs. C'est Joie qui supervise le tout depuis la naissance de l'enfant, mais un événement brutal remet en cause ce fonctionnement idéal...

Mon avis après cette séance est très enthousiaste (en retranchant les aspects annexes comme la clim en pleine canicule -gros + sans doute- et la vf -ben oui, pas de vo dans notre province, point négatif qui a cependant permis à Poupette de nous accompagner-)

Attention, je spoile un poil!

Si, pour les amateurs de François Pérusse, l'idée de personnifier les émotions à l'intérieur d'un cerveau devenu centre de contrôle n'est pas nouvelle, il faut bien saluer l'inventivité dans la représentation des différentes parties et fonctions du cerveau, de la mémoire. Ainsi chaque souvenir est-il matérialisé par une sphère dont la couleur évoque l'émotion dominante: jaune pour la joie, bleue pour la tristesse, rouge pour la colère...

Comme dans la plupart des films Pixar, l'humour et les différents degrés de lecture sont présents, tout comme la pointe de nostalgie, qui touchera les plus âgés des spectateurs (pas que les carte vermeil non plus). Le film, qui peut être compris comme une grande aventure par les plus jeunes, manie avec intelligence -normal pour un film sur le cerveau- une foule de concepts tels que mémoire immédiate, à long terme, subconscient... et explique pourquoi certaines chansons inintéressantes nous restent parfois en tête.

La bande-annonce ne donnait pas un aperçu du ton entier du film, qui aurait été difficile à suivre s'il s'était contenté d'opposer les points de vue, et sans doute un peu fastidieux. Mais les moments de changement de point de vue étaient savoureux. Faire une brève incursion dans l'esprit des autres n'est-il pas un rêve communément partagé?

Lors de l'aperçu de l'esprit des parents, on note que l'émotion aux commandes chez la mère est la Peur, tandis que chez le père, c'est Colère qui est aux manettes. Constater que la Joie, personnage sympathique qui domine chez les enfants, a du céder sa place fait partie des considérations douces-amères distillées au long du film et qui ne manqueront pas de faire écho chez les plus grand, cette fois encore.

J'en suis sortie très enthousiaste. Poupette un peu moins car elle a trouvé le film long (1h40 et c'était sa première vraie séance de cinéma.) mais elle a compris beaucoup de choses.

Le court-métrage, Lava, en début guise d'apéritif m'a beaucoup plu! Mais c'est peut-être parce que je suis très émotive en ce moment...

Publié dans produit culturel

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